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lundi 3 septembre 2012

Le journaliste 2.0 peut-il remplacer le journaliste traditionnel?



Histoire du journalisme

J
usqu’à la Révolution française, les journalistes étaient tous des hommes politiques qui avaient pour but de démontrer que leurs points de vue étaient justes. Sous la monarchie constitutionnelle, la presse commence à se développer, avec l’apparition de journaux à thème, écrits par des hommes de lettres, des affairistes ou des politiques. Sous le Second Empire, le nombre de journaux (et donc de journalistes) se multiplie. A la fin du XIXe siècle, avec l’arrivée du chemin de fer, l’alphabétisation généralisée des Français ainsi que l’industrialisation, on passe de 70 quotidiens en 1867 à 300 quotidiens en 1914.
Ayant fortement participé à la propagande et au bourrage de crâne pendant la Première Guerre mondiale, le presse se retrouve fragilisée à la fin du conflit. Le 9 janvier 1918, 15 journalistes se réunissent à Paris « dans le but de mieux structurer et défendre leur profession[1] ».  De cette réunion vont découler deux dates importantes : premièrement, le 10 mars 1918, le Syndicat des journalistes est créé, ayant pour but de défendre les journalistes en négociant leurs conditions de travail. Ensuite, en mai 1936, la carte de presse et de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP) est créée, donnant une reconnaissance législative au statut des journalistes.
Durant la Seconde guerre mondiale, la presse redevient un instrument de propagande. La Libération donne lieu à une réorganisation du système médiatique, avec la suppression des journaux ayant paru sous l’Occupation et la nationalisation de l’Agence de presse.

Et aujourd’hui?

Avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), le métier de journaliste est en plein bouleversement. Grâce aux potentialités interactionnelles d’Internet (la participation des lecteurs, le « user generated content »  et les réseaux sociaux), on voit aujourd’hui apparaitre une nouvelle forme de journalisme : le journalisme 2.0.
Ce journaliste est-il capable de détrôner le journaliste traditionnel? Pour répondre à cette question, il est intéressant d’avoir deux points de vue : celui interne (les journalistes) et celui externe (le grand public).

Une évolution évidente dans la formation

Après l’écriture, l’alphabet puis l’imprimerie, Internet est la quatrième révolution majeure que l’Humanité ait vécue. L’information se retrouve au cœur de cette révolution, ce qui redéfinit les contours du métier de journaliste.
Aujourd’hui, et grâce aux NTIC, l’information passe de « one to many » à « many to many ». La formation en journalisme ne peut donc plus être une simple transmission d’un passé, puisque ce dernier est dépassé. Les rapports aux sources sont différents, les cycles de production qui étaient avant quotidiens sont devenus des flux continus, et le nombre et les types de supports se sont multipliés[2].
Il n’est pas anodin de signaler que beaucoup d’écoles de journalisme incluent aujourd’hui dans leurs cursus des formations en 2.0, signe que ce domaine est en pleine expansion. Par exemple, pour « faire face à la révolution numérique entamée avec l'arrivée d'Internet  il y a 20 ans », le comité pédagogique d’HEJ journalisme a décidé d'apporter de profondes modifications au cursus de formation. En effet, cette école dispense maintenant une formation en e-journalisme, qui a pour but d’approfondir les possibilités offertes par le journalisme web.
L’université Aix Marseille à elle choisi de créer le diplôme universitaire JCW (journalisme et communication web) pour « répondre à une demande grandissante, dans un secteur en pleine expansion[3] ». Composé de cours de Web visibilité, de Web communication, de Journalisme Web et de Web multimédia, ce parcours permet de sensibiliser les étudiants à cet outil en constante évolution.
L’institut Européen de journalisme de Paris, qui se « donne l’objectif d’être l’école la plus en phase avec l’évolution des métiers du journalisme » dispense cette année pour la première fois une formation pluridisciplinaire en accordant une importance primordiale aux nouvelles technologies (Internet et information par téléphonie mobile). Ce programme a pour but de former les étudiants dans un contexte où l’univers des médias connait une véritable évolution.
Ultime preuve que la question du journalisme 2.0 est bien d’actualité, le World Editors Forum, prévu en Suède, du 1er au 4 juin prochain, examinera la question suivante : « le Web 2.0 donnera-t-il naissance à une nouvelle forme de journalisme ? ».


La différence dans le traitement de l’information 

La première chose qu’a révolutionnée l’apparition du web est l’accès à l’information. En effet, un journaliste 2.0 peut se renseigner sur un événement et recueillir des témoignages sans avoir à se déplacer comme un journaliste traditionnel le ferait. Pour mettre en lumière ce point de différenciation, il est intéressant de se pencher sur la façon dont  a été traitée la crise tunisienne, en ligne, et dans la presse papier.
Comme mentionné plus haut, le journaliste 2.0 a à sa disposition les potentialités interactionnelles d’Internet, dont font partie les réseaux sociaux. Ces derniers ont été des éléments majeurs de propagation et d’organisation lors de la crise tunisienne.  Les Tunisiens voulaient se tenir au courant des rassemblements et partager de l’information, et voyaient Facebook et Twitter comme le meilleur moyen de le faire[1]. Ces réseaux sociaux sont alors devenus des mines d’or pour tous les journalistes 2.0 voulant traiter le sujet, ainsi que des caisses de résonnance dans le monde entier grâce aux milliers d’articles écrits en ligne sur le sujet.  Les journalistes du numérique le savent bien: les articles doivent être truffés de liens, suppléments d’informations offerts aux lecteurs[2]. Ils ont donc pu insérer dans leurs articles des éléments (photos, vidéos, témoignages) provenant directement des Tunisiens.
Dans ce climat de contestation, il était très difficile pour les journalistes étrangers de pénétrer sur le territoire tunisien, en raison de la censure du gouvernement. Même les journalistes locaux avaient du mal à couvrir les évènements : en décembre, le gouvernement interdit aux journaux d’opposition Tareeq-al Jadid et Al Mawqif de paraître pour avoir couvert les protestations[3]. Les journalistes 2 0, qui, par nature, vont chercher les informations sur Internet, étaient donc avantagés par rapport aux journalistes traditionnels.
Toujours dans ce contexte tunisien, le journalisme 2.0 a aussi permis d’accéder à l’information beaucoup plus rapidement. En effet, les journaux papiers ne paraissant qu’une seule fois par jour, il était impossible de rester informé minute par minute sur la situation. La mise à jour des sites journalistiques en ligne permet, elle, de relater des informations en temps réel. Autre raison pour laquelle le journalisme 2.0 a été plus rapide dans le traitement des informations sur cette crise : le fait que beaucoup de Tunisiens se soient eux-mêmes transformés en journalistes sur Internet. En effet, le web 2.0, grâce aux réseaux interconnectés, permet aux internautes de publier et d’échanger en direct. Cette potentialité a été largement utilisée par les Tunisiens, et notamment Yazid, un ancien étudiant de Nanterre qui était à Tunis pendant la semaine qui a précédé le départ du président Ben Ali[4]. Sur son blog, ce jeune homme racontait au jour le jour les événements qui ont secoué la Tunisie : « Lundi 10 janvier - Les tueries de la veille ont rapidement échauffé les esprits à Tunis et de nombreux lycées et universités ont vu sortir de nombreuses manifestations […] Mardi 11 janvier - Pour la première fois les quartiers populaires de Tunis entrent en action. Très vite cela se propage. Il y a effectivement certains cas de pillages et destructions mais la violence est essentiellement dirigée contre les représentants et symboles du pouvoir ».
A travers l’exemple de la crise Tunisienne, on s’aperçoit que le journalisme 2.0 offre de l’information en abondance, grâce notamment à la démocratisation de l’écriture publique. Les flux d’information en réseau (many to many) ont dépassé la vieille logique des mass media (one to many)[5], et circulent maintenant de manière horizontale. Chacun peut se transformer en journaliste et publier sur un sujet. C’est peut-être d’ailleurs ici que se trouve le revers de la médaille.

L’information participative : le grand mélange  

Car abondance ne veut pas forcément dire information de qualité. Il existe sur Internet de nombreux non-professionnels qui analysent et relatent des faits, sans pour autant avoir les qualités pour le faire. Être journaliste reste un métier à part entière, il faut être capable d’authentifier une information. Ce que l’on trouve sur Internet est un matériau de départ à partir duquel les journalistes peuvent et doivent ensuite faire leur travail : vérifier, recouper, contextualiser[6].
On trouve même aujourd’hui sur Internet des articles entièrement écrits par des robots. C’est le cas du site web  StatSheet, un site d'infos sportives américain[7]. On atteint ici un niveau de deshumanisation du métier de journaliste assez élevé, preuve que l’on peut trouver tout et n’importe quoi sur Internet.
Le cas du 11 septembre 2001 est aussi un exemple qu’une information non-vérifiée peut être reprise par des milliers de personnes en ligne. Le web étant virtuellement sans limite, les adeptes de thèses conspirationnistes peuvent-ils facilement échanger et faire grossir leurs rangs[8]. Ainsi, la toile a été inondée par des journalistes en herbe nous expliquant la thèse de la démolition contrôlée des tours ou encore celle du missile qui  aurait frappé le Pentagone.
 
Une certaine adaptation du journalisme traditionnel 

Malgré l’émergence du journalisme 2.0, on ne peut  parler de révolution, mais plutôt d’adaptation, de mutation du métier de journaliste, et cela est caractérisé par plusieurs éléments. 
Premièrement, Internet a rendu le journaliste plus sédentaire. En effet, ce dernier peut se servir des informations disponibles sur le net pour créer non-plus un produit, mais un processus dans lequel des milliers de personnes sont impliquées[9]. Son travail consiste alors plus à filtrer qu’à produire de l’information. Mais attention, cela ne doit pas remplacer l’enquête sur le terrain. On se dirige ici vers une convergence entre la sédentarité des journalistes 2.0 et la recherche d’informations sur terrain des journalistes traditionnels.
Les journaux traditionnels commencent aussi à s’adapter au numérique. Le journal Le Monde, par exemple, dispose de son propre site Internet, où il est possible de suivre l’actualité en direct. Ce site a reçu plus de 67 millions de visites, rien qu’en mars 2012. On voit donc ici une autre convergence, celle des journalistes traditionnels  qui commencent à travailler sur le numérique (car les journalistes qui publient sur le site internet sont les mêmes que ceux qui publient dans la version papier). 
Pour ce qui est du journalisme télévisé, quelques rapprochements au 2.0 son perceptibles. Il existe par exemple de plus en plus de chaines d’information en continu. En anglais, les chaines CNN et Fox News, en Arabe Al Jazeera, et en français France 24.  Ceci est un autre exemple de la mutation du journalisme traditionnel (info disponible à des moments précis) vers un journalisme 2.0, qui relate l’information en temps réel.

Vers un journalisme augmenté

Aujourd’hui, comme l’explique  le journaliste américain Clay Shirky, « ce n’est pas les journaux qu’il faut sauver, mais le journalisme[10] ». Nous nous dirigeons  vers un « journalisme augmenté », dans lequel le rapport à l’information évolue en fonction des NTIC. Les qualités d’un bon journaliste restent les mêmes (capacités à trier, authentifier et mettre en liens les informations), mais « le nouveau défi majeur est de retrouver une fonction de filtre pertinent grâce aux nouveaux outils numériques, pour délivrer l’information dont a besoin le public, là où il le souhaite et quand il le désire [11]».
Le journalisme augmenté aura moins de contrôle et d’autorité sur l’information, mais sera plus en prise avec les lecteurs. Il sera une convergence des flux informationnels du 2.0 et des compétences d’un journaliste traditionnel en termes de filtrages et d’authentification de l’information.
Les différentes écoles de journalismes ont bien compris que le métier de journaliste était en pleine mutation, et l’une après l’autre, elles commencent à insérer le journalisme 2.0 dans leur cursus.




[1] http://andreapavesi.blogspot.fr/2012/03/limpact-des-reseaux-sociaux-sur-la.html
[2] http://blog.slate.fr/labo-journalisme-sciences-po/2010/12/11/nouvelles-pratiques-du-journalisme-nous-vivons-un-age-dor/
[3] http://geo-phile.net/IMG/pdf/12._internet_une_arme_pour_la_jeunesse_tunisienne_revoltee.pdf
[4] http://agen-nanterre.over-blog.com/article-petit-temoignage-de-la-grande-revolution-tunisienne-65489487.html
[5] http://lecercle.lesechos.fr/livres/bonnes-feuilles/221134912/a-t-on-encore-besoin-journalistes-manifeste-journalisme-augmente-de
[6] http://owni.fr/2011/03/24/amateurs-et-journalistes-le-grand-melange/
[7] http://owni.fr/2010/11/14/le-%C2%ABjournalisme-artificiel%C2%BB-est-en-ligne/
[8]
[9] http://artimon.fr/newsletter/Profession%20Journaliste%202.0.pdf
[10] http://owni.fr/2011/09/06/un-neo-journalisme-en-prise-directe/
[11] http://lecercle.lesechos.fr/livres/bonnes-feuilles/221134912/a-t-on-encore-besoin-journalistes-manifeste-journalisme-augmente-de


[1] http://www.journalisme.com/content/blogcategory/26/63/
[2] http://www.cahiersdujournalisme.net/cdj/pdf/22_23/11_MENTRE.pdf
[3] http://www.dujcw.univ-cezanne.fr/le-du.html

mercredi 14 mars 2012

Comment un réseau social d’entreprise peut-il guérir une entreprise française de la réunionite ?


 La réunionite, qui consiste à organiser réunions sur réunions pour résoudre un management déficient ou un manque de communication à l’intérieur de l’entreprise, serait selon Robert Half la première maladie du management des entreprises dans le monde.
Pour introduire ce problème et le mettre en lumière, il est intéressant de « nous » comparer aux anglo-saxons (au risque d’être parfois caricatural).  Aux Etats-Unis, une réunion sert à débattre ouvertement et à prendre des décisions. Les Américains ont tendance à éliminer tout détail superficiel et à aller droit au but. Les Français, eux, prennent en compte un maximum d’éléments avant de prendre une décision. Le discours produit est souvent plein d’ambigüité ; en résulte une prise de décisions beaucoup plus lente. Mais cela est loin d’être la seule raison pour laquelle beaucoup d’entreprises françaises souffrent de réunionite. Trop souvent, des réunions sont organisées alors qu’il existe d’autres moyens de communication.

Quelques chiffres sur les RSE en France
Malgré les aprioris que l’on peut avoir, les RSE n’ont pas généré l’engouement que l’on pouvait attendre depuis leur démocratisation. Selon une étude de septembre 2011 du cabinet spécialisé dans le management de l’information et la conduite du changement « Voirin Consultants », seulement 16%[1] des entreprises françaises auraient opté pour le déploiement d’un RSE. La première cause de ce faible pourcentage : la peur du changement. En effet, il y a d’un côté les managers qui craignent une perte de pouvoir  et une non-maitrise de l’information qui circule, et, de l’autre, les salariés qui ont peur de ne pas pouvoir s’approprier cette nouvelle technologie.

Un RSE pour diminuer le temps des réunions (ou même les supprimer !)
Un RSE permettant de créer des groupes (privés ou publics) de discussion, il est alors facile de préparer une réunion en ligne avant qu’elle n’ait vraiment lieu. Premier atout d'un RSE: il permet de connaitre les compétences, expertises et intérêts des membres d'un groupe grâce aux profils personnalisables des utilisateurs. On peut alors se baser sur ces informations pour décider à qui faire appel pour tel ou tel projet, et cela évite de convoquer des gens qui n’ont rien à voir avec la réunion, comme c’est souvent le cas.
Prenons l’exemple du module Réseau social interne de BlueKiwi, qui propose entre autres « une participation instantanée de l’équipe aux conversations grâce aux fonctions de micro-blogging, de publication instantanée et d’insertion de commentaires ». Quand l’ordre du jour est mis en ligne sur le RSE, chacun peut y ajouter ses questions, ses idées, alerter sur certains contenus et mettre en avant des informations importantes. Les salariés ont le temps de penser à ce qu’ils vont dire, le temps de le mettre en forme. Les plus timides auront l’occasion de donner leur avis et l’organisateur de la réunion aura une vision globale des opinions, des problèmes et des questions avant même le début de la réunion. Comme expliqué plus haut, les Français ont besoin d'avoir accès à un maximum d'informations avant de prendre une décision. Ici, le RSE permet de faire remonter toutes ces informations. En plus, il  met en avant les idées et les compétences des salariés plutôt que leur position dans la hiérarchie.  
​Pour ce qui est du partage de documents en rapport avec une réunion, de nombreux RSE permettent la gestion électronique de documents (GED). Cette composante est très importante car elle amène une dimension conversationnelle avant même la réunion : chacun peut enrichir un document, y faire des annotations. Cette préparation en amont assure un gain de temps considérable lors d’une réunion, et permet de ne pas s’éloigner des sujets à l’ordre du jour.
La fonction GED est aussi intéressante pour la conclusion d'une réunion, partie souvent bâclée. Un RSE permettrait un classement des idées après coup, grâce à la fonction de "recueil de feedback". Au lieu d'avoir un organisateur qui envoie un e-mail à chaque membre avec le compte rendu, ce dernier serait mis en ligne, avec la possibilité de le commenter. L'information passe alors de "one to many" à "many to many".
Aussi, il est utile de constater que certaines entreprises organisent des réunions d’information parfois inutiles. Inutiles, lorsqu’il s’agit de retransmettre des informations d’une autre réunion ou pour fournir les résultats d’un sondage. En effet, un RSE permet la centralisation de l’intelligence collective. Chacun peut publier en ligne le contenu de sa veille informationnelle (selon son expertise), et en faire profiter les autres. Cette richesse, qu’est l’intelligence collective, est structurée et partagée grâce aux flux d’activités du RSE. Il est facile d’y ajouter un compte rendu de réunion ou les résultats d’un sondage et de les commenter en temps réel, grâce notamment aux fonctions de blogging, de journalisation et de feedback. « Toutes les informations viennent à vous depuis les communautés auxquelles vous appartenez, vous pouvez utiliser des filtres, des libellés et mettre en favoris certains échanges pour ne rien rater de crucial [2] ».

Pour conclure, il est important de mentionner deux choses. Premièrement, un RSE ne va pas transformer une entreprise du jour au lendemain. Cette dernière doit l’introduire dans le cadre d’un changement global (passage de l’entreprise 1.0 vers l’entreprise 2.0). Deuxièmement, le top management doit « cautionner et encourager les changements nécessaires dans les habitudes et méthodes de travail[3]».  Le RSE doit être présenté par la direction comme « un levier permettant l’atteinte d’objectifs communs[4] ». A noter que la communication interne joue un rôle crucial dans la conduite du changement. « Ce que l’on va demander [à la communication interne], c’est d’expliquer, d’informer, d’écouter, de faire débattre, de donner des moyens pour comprendre la situation et accepter d’évoluer[5] ».



[1]   Chiffres trouvés dans l’article “Management-Les réseaux sociaux d’entreprise », sur lenouveleconomiste.fr
[2]   http://www.bluekiwi-software.com/fr/produits/reseaux_sociaux_internes/
[3] http://www.fredcavazza.net/2007/07/24/quest-ce-que-lentreprise-20/
[4] http://weickmann.visibli.com/share/Vq2zoV
[5] « Communiquer en interne, c’est accompagner le changement », http://excerpts.numilog.com/books/2910157814.pdf